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1. Les excuses de votre fion(ne)

 

A cet instant précis, le/la fion(ne) ne fait pas le/la mariole ! Il faut réagir et vite, car l’idée de perdre sa victime durement fionisée lui est insupportable. Il/elle va donc immédiatement interpréter un rôle qu'on ne lui connaissait pas : celui de l’être qui ne se pardonne pas d’avoir pu faire souffrir (involontairement bien sur…) la personne à laquelle il/elle tient le plus !

Vous allez donc crouler sous des excuses et des implorations, tout ceci assaisonné de larmes et de remords. Eh oui, c’est que notre fion(ne) sort le grand jeu ! Il/elle va se maudire et se flageller lui/elle-même, ou plutôt ce qui le/la pousse à agir de la sorte. Il/elle se justifiera en s’affirmant victime d’un mal-être qu’il/elle ne sait pas contrôler et qui prend source dans les souffrances qu’il/elle a subies dans le passé. En clair, il/elle vous fera comprendre subtilement qu’il/elle N’EST PAS RESPONSABLE ! Comment pourrait-il/elle l’être ? Il/elle est fou/folle d’amour pour vous, et vous le dira de la façon la plus poétique qui soit ! Sans vous, sa vie n’a plus de sens… et il/elle ne manquera pas de vous le faire savoir en pratiquant ouvertement le chantage au suicide. La culpabilité a été jusqu’à présent l’une de ses armes les plus redoutables, il serait stupide de ne pas s’en servir…

 

Comme nous pouvons le voir, le/la fion(ne) mobilise une imagination sans limites pour empêcher sa victime de lui échapper. A ce stade de la relation, il ne lui en faudra guère plus pour maintenir son adversaire dans les cordes…

 

 

2. Votre pardon

 

Vous êtes sonné(e). Il y a encore quelques heures, vous vous protégiez des coups féroces (physiques et/ou psychologiques) portés par votre fion(ne), et voilà que celui-ci/celle-ci s’apparente désormais à un petit agneau sans défense, tendre et émouvant (voyez là le discours paradoxal dans toute sa splendeur…).
Vous ne savez plus à quoi vous raccrocher. Vos moyens de défense et de réflexion sont inhibés par l’emprise profondément enracinée dans la relation.

Tiraillé(e) entre la raison et la passion, parasité(e) par un(e) fion(ne) qui fait appel à vos valeurs d’entraide et de tolérance, vous allez finir par accorder une première « deuxième chance »… Néanmoins, vous accompagnerez votre « pardon » de conditions que votre fion(ne) promettra de respecter.

Ayant l’illusion d’avoir désormais les rennes de la relation, vous vous risquez à continuer sur cette voie bancale qui ne vous inspire plus confiance. Vous remettrez vos gants…pour le plus grand plaisir de votre adversaire.

 

 

Ainsi s’engage le troisième round…

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Article suivant : 6. Troisième round : un retour aux sources

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C’en est trop : vous quittez le ring. Vous jetez les gants. Vous abandonnez le combat. Mais le/la fion(ne) ne l’entend pas ainsi… En effet, il/elle commençait tout juste à jouir pleinement des coups portés contre vous, alors pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?! Pour tout(e) fion(ne) qui se respecte, un combat se termine nécessairement par K.O. Notre fion(ne) va donc galoper derrière vous pour vous inciter à vous (dé)battre jusqu’au dernier round…

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